Déficit Foncier
Comprendre le dispositif
Le propriétaire d'un bien mis en location se trouve dans une situation de déficit foncier lorsque les charges de propriété qu'il supporte (travaux de réparation, charges d'entretien, de copropriété, primes d'assurances, intérêts d'emprunt, taxe foncière...) sont plus importantes que les loyers qu'il perçoit. Voici les différences entre les 2 régimes d'imposition :
Régime réel souvent le plus avantageux pour l’investisseur, afin de créer du déficit foncier.
Régime micro-foncier, qui vous fera bénéficier d’un abattement de 30% sur vos loyers en location nue.
L’objectif est de déduire le plus de charges possibles lors d’un achat immobilier en location nue. Vous aurez les loyers en positif, et les charges comme les intérêts d’emprunts, assurances, taxe foncière et travaux qui viendront se soustraire à ce bilan foncier.
De ce fait, si les charges sont supérieures aux loyers, alors vous ne paierez pas d’impôts sur vos loyers. Le déficit foncier peut même se reporter pendant 10ans.
Les intérêts d’emprunt sont déductibles de votre seul revenu foncier. Vous ne pouvez donc pas les déduire de votre revenu global.
Les conditions
- Chaque année, vous pouvez déduire de vos revenus globaux jusqu’à 10 700 €
- Le dispositif implique la location du bien déficitaire pendant au moins 3 ans
- Utiliser le dispositif à travers des travaux et les contraintes qu’il faut anticiper
Les avantages
- Non soumis au plafonnement global des niches fiscales à 10 000€/an pour la déduction sur le revenu global
- Loyers nets d’impôt en location nue
- L'excès de déficit foncier peut être reporté et déduit, durant 6 ans sur l’ensemble de vos revenus globaux. 10 ans pour les revenus fonciers de même nature.